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Photo du rédacteurCOCKPIT

1937 : Taxis électriques pour l'exposition universelle

L'Exposition Universelle de Paris (France) de 1937 était un endroit où l'on retrouvait de nombreuses innovations. Parmi elles, sur les routes de l'exposition, on retrouve 35 Renault Celtaquatre reconverties en Taxi... électrique. Une nouveauté ? pas tout à fait puisque déjà en 1881, dans cette même ville, lors de la première exposition internationale d’électricité aux côtés du téléphone de Bell et des ampoules d’Edison, la première voiture électrique marquait les esprits ! Une époque où les voitures électriques avaient le vent en poupe avant de connaitre une période de désillusion. Mais les temps modernes semblent donner raison au passé.

L’électricité, fée du monde moderne, source de lumière et de chaleur bienfaisante, n’a cessé de défier l’imagination des artistes depuis ses premiers développements à la fin du XVIIIe siècle, c'est alors naturellement que cette édition de l'Exposition Universelle, qui à durée 6 mois, est dénommée officiellement : "Exposition Internationale des Arts et des Techniques Appliquées à la vie moderne", avec comme thème principal: "La Fée Électricité", un thème collant parfaitement à ces Taxis électrique. L'exposition accueilli 190 pavillons répartis sur 100 hectares, autant dire qu'il n'était pas aisé de se déplacer à pied. La présence de Taxi était alors primordiale pour aider a déplacer les différents visiteurs.


Cependant ces Taxis électriques ne sont pas l'œuvre de Louis Renault, mais d'un autre Louis. En effet, le cahier des charges exigeait que les véhicules puissent accueillir 4 passagers à une vitesse de 40km/h et gravir 10 fois la Rue Magdebourd (la rue en forte pente qui remonte le Trocadéro où l'altitude passe de 30 à 72 mètres) avec une seule charge". Louis Renault estimait qu'aucune voiture électrique ne pouvait y arrivait, il soumissionna avec des voitures avec des moteurs thermiques. Les responsable de l'Exposition Universelle se tourne alors vers Louis Verney (qui soutenait le contraire de Renault), un constructeur d'autocar installé au LeMans (France) au sein des ateliers S.C.F. qui métrise et utilise cette technologie sur ces

véhicules utilitaires grâce entre autres du système breveté de poutre caisse. On lui accorde un délai de 30 jours pour présenter un prototype fonctionnel. Pari gagné, Louis Verney prend pour cela le châssis de la Renault Celtaquatre, une carrosserie découverte revêtu de bois isorel et peinte de couleur blanche (en signe d'écologie, on était déjà dans le contexte) et lui implante un moteur de 48 Volts alimentés par des batteries Vetra.


La S.C.F. gagna pour cela le Diplôme de Grand Prix.

35 exemplaires de ces Taxis furent commandés, il remplir parfaitement leur rôle pendant cette période, mais malheuresement on ne retrouve plus aucune trace d'eux après la Seconde Guerre Mondiale.


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