Le Cybertruck est déjà commercialisé en Amérique du Nord alors qu'il est actuellement interdit en Europe, car ne respectant pas certaines normes de sécurité.
En effet, l’UE exige que toute partie saillante d’une voiture soit arrondie, avec un rayon minimum de 3,2 millimètres. Cette disposition vise à minimiser les dommages causés aux usagers de la route vulnérables en cas de collision. Avec son nez pointu et dur en acier inoxydable, le Cybertruck ne répond pas à cette règle.
En outre, il est trop lourd pour les automobilistes ordinaires. Avec un permis B, par exemple, en tant qu’Européen, vous n’avez pas le droit de conduire un véhicule dont la masse maximale autorisée est supérieure à 3,5 tonnes. À vide, le Cybertruck pèse déjà 3 tonnes, ce qui signifie qu’il dépasse immédiatement cette limite lorsqu’il est chargé. Son manuel indique qu’il a une masse maximale autorisée de 4 tonnes.
Et pourtant on voit en Europe certains Cybertruck circulés et immatriculés en Europe !
Le premier Européen à conduire le Tesla Cybertruck sur route ouverte en Europe est le Prince Albert II de Monaco en juin 2024.
Ensuite, un 1er Tesla Cybertruck est en vente Europe à un prix électrifiant de 356 950 €.
Mais ce qui attire le plus l'attention, et Testla ce fait un malin plaisir en faire un pied de nez à l'administration européenne, c'est le buz autour de l'apparition le week-end dernier, d'un Cybertruck avec des plaques d’immatriculation européennes aux Pays-Bas. Le véhicule, confirmé par l’ingénieur de Tesla Wes Morrill sur Platform X (anciennement Twitter), portait une plaque d’immatriculation albanaise et a été photographié sur une autoroute d’Eindhoven. Le propriétaire du véhicule est le rappeur Kosso, qui a récemment importé le Cybertruck importé de la République tchèque où un malin bricoleur a pu immatriculer ce véhicule grâce à quelques subterfuges administratifs.
Et voilà comment il a fait :
La voiture a été mise en circulation grâce à l'homologation individuelle (IVA), délivrée dans ce cas par l’autorité de contrôle allemande TüV Nord. Il s’agit d’une variante beaucoup moins stricte que l’homologation classique, qui s’applique en principe à tous les modèles de voitures entrant en service. En ce qui concerne les normes de sécurité et d’émission, l’IVA n’impose pratiquement aucune exigence. Une voiture qui reçoit une telle homologation individuelle dans un pays de l’UE peut ensuite être exportée vers d’autres pays de l’UE.
Dans ce cas particulier, le bureau d’homologation a noté un poids inférieur, la masse maximale autorisée restant inférieure à 3,5 tonnes sur le papier. La forme de la carrosserie n’a pas non plus posé de problème à l’autorité d’homologation.
Cela ouvre la porte à d’autres Cybertruck.
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