Le nom commun « break » désigne un véhicule, à quatre roues, destiné au transport de personnes et accessoirement, de marchandises, et dont l’accès s’effectue par l’arrière.
Tous les types de carrosseries automobiles ont conservé le nom d'origine du véhicule hippomobile correspondant. Certains tirent leur nom de leurs caractéristiques (coupé désigne un type de voiture dont la caisse a été raccourcie et le nombre de places réduit, cabriolet une voiture à capote rabattable), ou de leur utilisation (le break, du verbe to break, rompre, dresser, servait au dressage des chevaux et ensuite au transport d'objets et de personnes). Cependant, d'autres tirent leur nom des lieux de fabrication de carrosses novateurs ou fameux, comme la berline de Berlin, la limousine du Limousin (si la limousine automobile est un véhicule de grand luxe, la limousine hippomobile était, elle, un véhicule utilitaire de livraisons ou tout grand véhicule à 3 glaces latérales), sedan pour la ville du même nom ; les landau et landaulet, de Landau, sont des types de carrosserie automobile disparus.
Donc le passage de hippomobile à l'automobile ce fait en cohésion.
L'invention de l'automobile a été brevetée le 12 février 1884 sous le numéro 160 267 pour messieurs Delamarre, Debouteville et Léon Paul Charles Malandier.
Brevet pour l'Automobile du 12 février 1884 sous le numéro 160 267
L’omnibus et le break automobiles apparaissent dans cette configuration dès 1890. Une exception est faite, avec l’apparition en 1873 de « L’Obéissante » d’Amédée Bollée, et portant la désignation de « break tapissière ». Il s’agit d’un véhicule à vapeur, mi-omnibus, mi-break, doté d’un moteur à gaz de pétrole pour le rendre automobile.
En 1892, un premier break à vapeur éveille l’intérêt que semble porter l’industrie automobile pour ce type de véhicule. Puis en 1894, la marque Panhard et Levassor réalise cette fois un break équipé d’un moteur 3 pétrole.
Certains constructeurs attribuèrent à leur break, la dénomination de « tonneau », terme français par excellence. Il s’agit d’un type de carrosserie avec banquettes latérales et accès arrière qui demeure le fl conducteur du break depuis ses origines. Ce fut le cas pour Renault dès 1900. À cette époque, certains constructeurs d’automobiles, dont Renault en particulier, semblent se soucier de la protection aux intempéries des passagers du break. Sans se confondre avec l’omnibus, le break adopte alors un toit que l’on appellera un dais.
La première automobile break en Algérie remonte à 1900, un des premiers exemplaires produits lorsqu'on sait que la Société Renault Frères a été fondée en 1899, exposée ici dans l'ancien palais de Hussein Dey Pacha à Alger dans lequel fut aménagé un musée colonial militaire en 1930 (musée Franchet d'Espérey) dans le cadre du centenaire de la présence française en Algérie.
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