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La Citroën 2CV Dagonet



Quand nous la rencontrons, notre regard est immédiatement capté par cette Citroën 2CV très spéciale : une Citroën 2CV Dagonet. Elle se caractérise par une carrosserie entièrement modifiée et un bloc-moteur légèrement optimisé. Réalisé par le carrossier Jean Dagonet, ce préparateur décide de s'attaquer à la Citroën 2CV. Pour cela, il va complètement transformer la citadine en berline. La caisse, composée de fibre de verre et de résine, est rabaissée de 20cm et gagne près de 10kg sur la balance.

L'ensemble des pièces étaient fabriquées par Dagonet (capot redessiné en polyester, pare-brise de série et plus incliné, lunette arrière souple, capote d'usine, malle arrière), mais assemblés par un réseau de distribution agréée par le carrossier (plans de montage et couleur de caisse). Destinées aux particuliers ou pilotes, le coût de cette modification s’élève à 120 000frs (sans compter le véhicule de base). Côté mécanique, différents kits moteurs ont été montés. On note le bloc 2 cylindres à plat en position longitudinal avant, de 435cm3 (375cm3 pour l'original), développant 9ch et accouplés à la boite 4 rapports. Les pneumatiques sont plus larges et associés à des freins tambours. Les performances lui permettent de gagner 10km/h et d'atteindre les 100km/h. La tenue de route est plus stable avec moins de roulis dans les virages. Les premiers modèles conservent la capote d’usine jusqu’en bas des feux arrières, pour finir avec un toit d’acier incorporant une malle. Ses pneus sont plus gros qu’à l’origine et ses freins sont à tambours et une consommation de l’ordre de 8L/100 km.



Entre 1953 et 1958, un certain nombre de variations du corps style ont été introduits. Les modifications initiales impliquaient la découpe de la carrosserie, l’abaissement du toit, la modification de l’angle du pare-brise, refonte du capot et des ailes à l’aide d’un original modifié Panneaux.

Au fil des ans, il a utilisé des panneaux de fibre de verre, dont certains avait les phares intégrés dans les ailes et les capots avec une prise d’air avec deux prises d’air sur certains modèles tandis que D’autres avaient une seule calandre ovale et des modèles ultérieurs comportait un capot de style Panhard où le capot et le Les vents de face formaient une seule unité.

Finalement, Dagonet a remplacé la majeure partie de la carrosserie par une nouvelle coque en fibre de verre, et l’a vendue sous le nom de « Marie-France ». pour 730 000 francs.

Ces dernières voitures ont été vendues sous le nom de Dagonet, et ont participé à un certain nombre de courses européennes des années 1950, y compris les Mille Miglia.




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