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Photo du rédacteurCOCKPIT

La Course Targa Florio

On va vous présenter pour cette fois ci non pas une voiture, mais une course automobile qui à était décrite par Jacky Ickx comme la "délicieusement folle" en raison de ses difficultés et le plaisir à les surmonter.


Un course d'endurance qui inimaginable de nos jours et que seuls les plus passionnés connaissent son histoire.

Une course de 444km exactement avec plus de 900 courbes, lacets et autres virages en épingle dans les monts et vallées de la Sicile, parcourue chaque année de 1906 à 1977.


Une course qui tire son de la est de son fondateur Vincento Florio issus d'une riche dynastie sicilienne et de la plaque en bronze remis au vainqueur, Targa signifiant Plaque en italien. .


Une course à ne pas confondre avec une autre course automobiles d'endurance créé en 1905 jusqu'en 1929 de facon discontinuée, appelée Coppa Florio, en raison elle aussi de la coupe remise, et vous l'aurai compris, Coppa signifiant Coupe en italien.






Voici son histoire :


En ce matin du 6 mai 1906, les habitants du petit village sicilien de Cerda voient avec stupéfaction dix voitures de course se rassembler dans un épais nuage de fumée et un vacarme assourdissant sur leur route de campagne poussiéreuse. Les ambitieux gentlemen drivers qui pilotent ces mastodontes ont répondu à l’invitation de Vincenzo Florio, négociant en vins siciliens et automobiliste passionné. Dans un bruit de tonnerre, les concurrents gravissent en dix minutes la montagne depuis Cerda. Un véritable marathon pour l’homme et la machine : trois tours d’une boucle de 148 kilomètres. Au bout de neuf heures et 32 minutes, Alessandro Cagno s’arroge la première place à bord de sa puissante Itala, décrochant ainsi le titre de premier vainqueur de la Targa Florio et il reparti avec une plaque en bronze gravée par l'artiste français l'artiste de renom René Lalique montrant une voiture en course sur fond de paysage sicilien.



La course va régulièrement changer, au départ, une boucle de presque 150 km autour de la Sicile, composée en grande partie de chemins, que le vainqueur doit se coltiner 3 fois, le plus rapidement possible (Oui, en fait, c’est le but d’une course !). En 1912, c’est une boucle de 995 km qu’il faut parcourir. Après une pause forcée de 1915 jusqu’à 1918, elle revient sur des boucles à parcourir à plusieurs reprises.

Dans le années 20, la Targa Florio devient l’une des courses les plus emblématiques, et forcément, attire les constructeurs qui viennent s’y affronter, Alfa Romeo, Mercedes, Bugatti…

De 41 à 48, la 2ème guerre mondiale interrompt la course. Elle repart de plus belle en 49 et monte en grade. Porsche, Ferrari, Alfa, Lancia, Mercedes sortent les gros calibres. En 1955, elle se voit inscrite au championnat du monde des voitures de sport. C’est l’effervescence, et les protos vont commencer à faire leur apparition.

Au début des 70’s, elle devient complètement folle, même les pilotes reconnaissent qu’il faut être totalement fou pour y courir. Les routes ne sont plus adaptées, avec des pointes à plus de 300 km/h sur des départementales sinueuses, défoncées, bossues, les engins sont toujours à la limite de l’adhérence pour le plus grand bonheur des spectateurs, qui se gavent du spectacle, mais au plus grand détriment de la sécurité. Les accidents s’enchaînent.

En 73, après 2 sorties de route mortelles, la fédération arrête l’hécatombe et retire la Targa Florio du championnat du monde.



Cela n’empêche pas la Targa Florio de faire aujourd’hui partie du Panthéon de la course auto, bien au contraire. Les marques et les pilotes y ont construit leurs palmarès et légendes, sur l’autel de la vitesse, du courage, du talent et aussi de la peur. Une course comme on n’en fait plus.





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