La première caméra de recul est installée en 1956 sur une Buick Centurion. Un concept-car aux lignes futuristes réalisé en polyester. Ce concept car renfermait (en théorie) un écran à tube cathodique montrant au conducteur l’espace situé derrière le véhicule grâce à une camera de télévision placée à l'arrière de la voiture.
Seize ans plus tard, en 1972, c’est autour de Volvo de présenter le Volvo experimental safety car (VESC) qui est un véritable laboratoire roulant, ce Volvo VESC annonce les intentions de son constructeur en termes de freins à antiblocage, de coussins gonflables et de
pare-chocs à action télescopique qui arbore une caméra à l’arrière en plus de toutes les autres innovations sécuritaires. Une caméra 6.5 mm, fournie par Mitsubishi Electic, est installée entre les feux arrière. Elle renvoie une image en noir et blanc sur un petit écran situé au sommet de la console centrale et donnait même au conducteur des avertissements de proximité lorsqu’il était en marche arrière.
La voiture est exposée au salon de Genève 1972.
Mais pour que la caméra de recul atteigne l’industrialisation, il faudra attendre encore deux décennies. Sortie en 1991, le maxi-coupé Soarer couronne la gamme Toyota au Japon. L’engin de 4,86 m de long doit montrer le savoir-faire technologique de la marque. Face à lui, le conducteur découvre ainsi une instrumentation numérique (affichage 7-segments) et un écran central à tube cathodique. Toyota avait développé le système de tableau de bord Toyota Electro Multivision, le premier du genre au monde Celui-ci regroupe les fonctionnalités du GPS – dont les données sont stockées sur un CD-ROM.
Et sur la version « Limited » (UZZ31 et 32), uniquement commercialisée au Japon, l’écran affiche également les images réalisées par la caméra située à l’arrière du véhicule dès l’instant où le conducteur active la marche arrière. La version américaine – commercialisée sous le nom de Lexus SC – ne fut jamais équipé de cet équipement high-tech.
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