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Pneus à ressorts : une idée qui rebondit

Si l'histoire du pneu a pris en sens significatif avec l'invention et la vulgarisation du pneumatiques à partir de 1895 grâce à la Michelin L'Éclaire (premier véhicule à en disposer), qui se base sur le procédé de la vulcanisation du caoutchouc de Charles GOODYEAR en 1839 et de l'invention de la chambre à air par Dunlop en 1887. Ces deux éléments : le caoutchouc et l'air, jouent un rôle indispensable, depuis ce temps, dans la réalisation de pneu tel que nous connaissons.

Cependant il existe dans l'histoire du pneu, un partie dont nous connaissons peu et qui pourrai bien faire partie du futur du pneu.



Ainsi au début des années 1900, suive à la pénurie de caoutchouc et de la difficulté de remplir en air les pneumatiques pendant la Première Guerre Mondiale, les Allemands conçoivent en 1916 un pneu à ressort en acier, sur un Protos, qui devait être aussi plus fiable que les pneus en caoutchouc et qui devait équiper en priorité les véhicules militaires.

De l'autre coté de l'Atlantique, aux États Unis d'Amérique, M. J. V. Martin de Garden City, New York créé un pneu de sécurité utilisait des cerceaux en bois dur enveloppés dans du caoutchouc, ainsi que des rayons en caoutchouc dur qui s’entrecroisaient. Ce pneu aurait subi des tests réussis mais n’a jamais connu de succès.



Une idée qui à fait son chemin, puisque la Nasa elle même à développer ce compet avec d'autres matériaux pour leur véhicule lunaire ATHLETE de deuxième génération.

Plus tard encore, et un siècle plus tard que l'idée d'origine, Michelin prépare l'avenir du pneu avec la reprise de ce concept avec son pneu maladroitement surnommée la « Tweel », cette combinaison de pneu et de roue sans air s’est avérée assez difficile à développer. Les propriétés d’un pneu pneumatique permettent d’ajuster la maniabilité (stabilité latérale), la qualité de roulement (absorption des chocs) et la réduction du bruit. L’absence totale d’air sous pression affecte les trois aspects. Le Tweel était constitué d’une fine bande de roulement en caoutchouc synthétique à l’extérieur, enroulée autour d’une bande de plastique composite afin d’assurer la conformité routière et de soutenir et d’absorber les chocs en polyuréthane. Les rayons, eux-mêmes, pourraient ensuite être fabriqués à différentes épaisseurs afin d’ajuster les capacités de maniabilité du Tweel et la qualité de la conduite, de l’ultra ferme au plus conforme. Enfin, un moyeu rigide en aluminium a été utilisé au centre, où le Tweel serait attaché au véhicule.



La configuration de construction du Tweel permettait un support structurel solide à la place de l’air, ainsi qu’une durée de vie de la bande de roulement considérablement accrue, jusqu’à trois fois plus longue qu’un pneu standard. Un autre énorme avantage du pneu airless est le faible coût de remplacement puisque seule la bande de roulement en caoutchouc doit être remplacée, plutôt que toute la structure du pneu / roue. Les premiers véhicules à démontrer la nouvelle technologie étaient une Audi A4 et un véhicule de transport personnel Segway, bien qu’il ait été dit que Michelin prévoyait d’abord de publier leur Tweel pour un usage militaire et de construction. En 2011, une société du nom de Resilient Technologies avait fait son propre mouvement et développé le TNP (pneu non pneumatique) à usage militaire et prévoyait de tester avec le gouvernement ce qui est sûr d’être un contrat lucratif. Les affirmations sont impressionnantes, en effet. La construction des rayons diffère considérablement de la configuration des rayons Tweel, en ce sens qu’elle utilise une structure en nid d’abeille super résistante. Le TNP revendique une durée de vie de la bande de roulement de 100 000 milles et est, plus important encore, très résistant aux explosions.



La société japonaise de pneus, Bridgestone, a fait ses propres recherches et pas plus tard qu’en 2011, elle a lancé son propre concept de pneus non pneumatiques au Salon de l’automobile de Tokyo. La construction de leur version imitait presque exactement le Tweel, à l’exception de l’utilisation de rayons intérieurs et extérieurs qui courent dans des directions opposées, par opposition aux rayons en forme de V du Tweel. Leur affirmation était que le bruit et les vibrations pour leur version n’étaient pas un problème. La forte performance de Bridgestone est également une aubaine pour l’environnementalisme car les matériaux sont beaucoup plus faciles à recycler que le caoutchouc synthétique standard, d’où la palette de couleurs verte et noire intéressante, très probablement.



Pour boucler la boucle, le fabricant de pneumatiques Michelin a développé un pneu sans air comprimée et est increvable, qui sera commercialisé pour les automobiles en 2024 même si celui ci est déjà utilisé depuis quelques années dans le secteur industriel.



Dénommé Uptis (Unique Puncture-proof Tire System), il est dérivé de la technologie « Tweel » que Michelin a développé il y a plusieurs années déjà. Il s'agit d'un ensemble roue-pneu avec un système de rayons et une bague extérieure de cisaillement qui est censé reproduire le comportement d'un pneumatique classique. Mais alors que le Tweel ne peut fonctionner qu'à faible vitesse, Michelin assure que l'Uptis pourra être utilisé en conditions normales par une voiture de tourisme.



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