Suite au décès de Ferdinand Porsche, les clans Porsche et Piëch vont se faire une guerre qui est cette fois-ci économique. Actionnaires équalitaires depuis le testament de Ferdinand Porsche ses deux enfants et ses petits enfants vont se livrer à une saga à rebondissement. Son fils Ferry qui croyait avoir hériter de la direction de Porsche parce qu'il à élaboré la première Porsche de l'histoire se trouve confronté à sa sœur et son beau-frère. Ferry prend l'usine Porsche de Stuttgart, Louise hérite quant à elle de la société de distribution des véhicules située à Salzbourg, en Autriche. L'entreprise de Louise générant plus de profits que celle de son frère, et de son fort charisme, elle va s'imposer dans les prises de décision de l'entreprise Porsche où toutes les grandes décisions passe par son aval. La tension est papable au sein des deux familles, d'autant plus que les choses commencent à se gâter dans les années 1960 avec la montée en puissance de la génération suivante. Ferry et Louise décide, à l'inverse de leur père, de régler le problème de succession de leur vivant. Il redistribue les actions de l'entreprise en 10 parts égales de 10% entre les eux et leurs enfants, les familles Porsche et Piëch ayant 4 enfants chacune.
Les petits enfants devenus actionnaires veulent maintenant avoir leurs mots à dire dans l'entreprise. Ferry veut alors imposer son fils Ferdinand Alexander Porsche à la direction, mais son neveux Ferdinand Piëch rejoint l'entreprise Porsche en tant qu'ingénieur et tout comme sa mère, il a un caractère bien trempé, il pousse et développe l'entreprise sur le seul segment de la compétition automobile tout comme son grand père Ferdinand Porsche. Le second fils de Ferry rejoint lui aussi l'entreprise et les deux frères travail sur le projet de la 901 (devenu plus tard 911 en raison des droits de Peugeot sur le nom) qui est une voiture de sport et non de compétition.
Ferdinand Piëch de son coté et en toute discrétion travail sur la création d'une nouvelle voiture de compétition, la 917. Le jour où les Porsche on découvert le projet de la 917 et surtout l'investissement que ça engendre, ils étaient en complet désaccord, surtout que Piëch voulait la produire pour les 24 Heures du Mans et que le règlement impose la construction de 25 exemplaires pour avoir l'autorisation d'y participer. Louise soutient son fils et fait passer le projet. C'est la guerre froide entre les Porsche et les Piëch. En 1969, quand la 917 prend le départ des 24 Heures du Mans, les Piëch ne veulent pas gagner uniquement les concurrents qui sont sur la ligne de départ, mais aussi les Porsche. À l'arrivée la 917 arrive première et c'est un succès sur toute la ligne.
Les Piëch fort de ce succès prennent plus d'entreprise sur la l'entreprise qu'à tel point les affrontement deviennent si courant que les parents décident de réunir les deux clans dans la maison familiale de Stuttgart et font venir en 1971 un médiateur américain pour régler le problème de groupe. Mais aucune entende n'a aboutis et Ferry décide alors, en 1972, de cassé son rêve de voir l'entreprise Porsche comme étant familiale en la rendant à caractère commerciale où tous les nouveaux directeurs sont des personnes externes aux deux familles, tous les membres des familles quittent l'entreprise et ne siège qu'aux conseils de surveillance, une lourde perte pour tout le monde.
Les Porsche deviennent rentier grâce au royalties et aux bénéfices de Porsche, alors que Ferdinand Piëch construit sa carrière, chez Italdesign d'abord puis, très vite, chez Audi, l'une des filiales de Volkswagen, dont il devient président du directoire dès 1975, et dont il réussit le repositionnement haut de gamme. Si les contacts entre les cousins sont quasi inexistants, la haine mutuelle est toujours aussi présente, n'attendant que le moindre prétexte pour exploser. C'est ce qui arrive au début des années 1980, lorsque Ferdinand Piëch a une liaison avec l'épouse de l'un de ses cousins, Marlène. Une manoeuvre d'une rare vulgarité aux yeux des Porsche ! Il faut dire que, depuis le début des années 1970, les quatre enfants de Louise et les quatre enfants de Ferry ont tous 10 % des parts de la firme de Stuttgart. En se mettant en ménage avec Marlène, à qui son mari a dû céder 5 % de ses parts lors de leur divorce, Ferdinand Piëch cherche à monter dans le capital de Porsche, estiment Wolfgang et ses frères. Vraie ou fausse, « l'affaire Marlène » n'arrange pas les relations entre les deux branches. 1993. Auréolé de son succès à la tête d'Audi, Ferdinand Piëch devient président du directoire du groupe Volkswagen, qui traverse alors une grave crise financière. « A Wolfsburg, ils m'attendaient avec un fusil, mais je ne leur ai pas laissé le temps de tirer », dira-t-il plus tard, parlant de sa prise de pouvoir. De fait, le nouveau président remplace d'un coup l'ensemble de la direction du groupe et déploie une nouvelle stratégie industrielle fondée sur la mise en commun des éléments de base pour toutes les marques. Autoritaire et pointilleux à l'excès, Ferdinand Piëch devient ainsi l'artisan du spectaculaire redressement de Volkswagen. Bien que très discret, lui-même s'impose comme l'une des figures les plus respectées du secteur automobile dans le monde. A Stuttgart aussi, les choses ont évolué. A la fin des années 1980 et au début des années 1990, la maison Porsche n'a cessé de décliner, peinant à renouveler ses modèles et à trouver un second souffle. En 1993, la situation de l'entreprise est devenue à ce point difficile que la famille Porsche décide de faire appel à un manager réputé pour ses méthodes radicales : Wendelin Wiedeking. De fait, l'homme remplit parfaitement sa mission, sauvant Porsche d'une faillite annoncée.
En 2005, Porsche est devenu le constructeur automobile le plus rentable du monde. Grâce à ses milliards d'euros de réserve, la firme est à l'affût de nouvelles opportunités de développement. C'est alors que Wendelin Wiedeking, avec l'appui de Wolfgang Porsche, caresse l'idée d'un « rapprochement » avec Volkswagen. Au départ, c'est d'une prise de participation amicale qu'il s'agit, idée soutenue par Ferdinand Piëch. Mais en fait d'OPA amicale, il s'avère que Wendelin Wiedeking cherche à mettre la main sur le groupe Volkswagen et ses réserves de cash. Lorsque Wiedeking doit quitter son poste, en 2009, c'est Wolfgang Porsche qui se retrouve en première ligne. Élu président du conseil de surveillance de Porsche, il entreprend de prendre le contrôle du groupe dirigé par son cousin. Cette bataille-là, Wolfgang Porsche finira par la perdre. Piètre manoeuvrier, il est, en effet, loin d'égaler Ferdinand Piëch. La bataille se focalise sur la fameuse « loi Volkswagen », une disposition qui interdit à un actionnaire du groupe automobile de détenir plus de 20 % de ses actions, et dont la Commission européenne a demandé la suppression. Qu'elle soit abrogée, et Porsche pourra mettre la main sur Volkswagen, pense Wolfgang Porsche. Mais c'est mal connaître Ferdinand Piëch. Redoutable tacticien, l'industriel s'emploie à mobiliser tout le personnel de son groupe contre le projet d'OPA. Surtout, il s'assure du soutien de Christian Wulff, le ministre président du Land de Basse-Saxe, lui-même actionnaire de Volkswagen. C'est Wulff qui obtient de la chancelière Angela Merkel que la loi Volkswagen ne soit pas supprimée, ruinant les espoirs de Wolfgang Porsche. En juillet 2012, ayant dépenser des sommes considérables dans sa tentative d'OPA, Porsche doit mettre un terme à l'opération. Pire encore : très endettée, la firme de Stuttgart doit demander à Volkswagen une ligne de crédit de 700 millions d'euros. Porsche n'a plus alors qu'une solution : s'unir avec Volkswagen. Un mariage forcé !
Usine, Musée, Centre Porsche Stuttgart
Ferdinand Piëch avait eut totale satisfaction, il a fait échoué la tentative d'OPA de Porsche sur son entreprise. Il ne prend pas uniquement le contrôle de la célèbre marque emblématique qui ainsi naissance à un groupe fort d'un chiffre d'affaires de 195 milliards d'euros, il vient surtout de prendre sa revanche sur ses cousins Porsche, et plus particulièrement sur son homologue, Wolfgang Porsche où l'épilogue d'une guerre de famille qui dure depuis des décennies.
To be continued
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