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On est en plein hiver, dépendamment où l'on est, il fait froid, il neige et votre voiture ne réagit pas de la même façon. Certes si en Algérie l'hivers et tempéré dans son ensemble, il en demeure pas moins qu'il y a des jours ou des régions où il faut vous adapter. Et si vous êtes ailleurs et que l'hiver et encore plus rude, ces recommandations vous sont plus qu'utile.
Pour être prêt à faire face à de telles situations, on vous dit d'abord comment préparer votre véhicule et ensuite comment adapter votre style de voiture.
Préparation de votre véhicule pour l'hiver
Lorsque l'hiver pointe son nez, il est alors temps de faire les préparations votre véhicule pour passer en sécurité l'hiver sur les routes.
Pneus : sont un des éléments les plus important dans la conduite hivernale, si ils sont le seul contact de votre véhicule avec le sol, leur texture et design est encore plus primordiale par temps froid et doivent être adapté au type de surface. En effet, lorsque les températures chutent, les pneus été perdent de leur efficacité. La cause ? La gomme qui durcit offre dans ce contexte une adhérence de moins bonne qualité. C’est la raison pour laquelle il est conseillé de dès que le thermomètre flirte
avec des températures égales ou inférieures à 7 °C. Élaborés pour répondre aux exigences de la conduite hivernale, les pneus neige sont fabriqués avec des matériaux adaptés au froid. Sur un sol sec, mouillé, enneigé ou verglacé, leur gomme souple, couplée à une sculpture à lamelles, assure une meilleure adhérence. La tenue de route et la motricité sont ainsi optimisées, et les distances de freinage réduites. L'adhérence des pneus sur la route détermine l’efficacité des virages, du freinage et du comportement général du véhicule. Un pictogramme figure sur les pneus; il consiste en un pic de montagne avec un flocon de neige. Ce pictogramme indique que le pneu a été conçu de manière à respecter les exigences spécifiques quant à la traction sur la neige et qu’il peut être utilisé dans des conditions d’enneigement importantes. N’utilisez des pneus radiaux toutes saisons que dans les régions qui reçoivent très peu de neige. Pour les conditions encore plus compliquées, il y a la possibilité de vous munir de pneus cloutés qui sont comme leur nom l'indique des pneus hiver avec des clous (en aluminium ou en acier) insérés dans la bande de roulement. Ces clous pour pneus offrent une adhérence supplémentaire sur la glace. Les pneus cloutés offrent également une meilleure traction sur la neige. L’utilisation de pneus cloutés sur son véhicule est particulièrement recommandée dans les régions où les hivers sont rigoureux et où les routes sont fréquemment recouvertes de glace. Ils sont un atout pour la sécurité, car ils permettent de maintenir une conduite stable et contrôlée même dans des conditions météorologiques défavorables. Ils ont l'avantage d'avoir une meilleure adhérence et réduisent la distance de freinage, efficaces en cas de températures extrêmes, mais ont l'Inconvénient de détérioration des routes, font un bruit accru et limite la vitesse.
Comme alternative pour une utilisation occasionnelle, utilisez des chaînes ou chaussettes à neige pour pneus, encore là les inconvénients entraine une vitesse encore plus limité, du bruit et un inconfort, mais ils seront vous sortir de situations embarrassantes, à l'enlever une fois les conditions ne s'y prête plus.
Sachez aussi que sur la glace, moins que les pneus sont larges, mieux c'est du fait que vous avez moins de surface qui risque d'être sur la glace, donc pensez a baisser les dimensions de celle ci par rapport à vos pneus d'été tout en respectant les indications du constructeur de votre véhicule.
Batterie : les changements de température influencent fortement l’usure de la batterie de votre voiture. On estime qu’à 0°, elle perd environ la moitié de sa charge. C’est pourquoi, si vous n’avez pas de garage et que votre voiture dort à l’extérieur, il est nécessaire de la protéger au maximum des températures négatives. Pour se faire, vous pouvez simplement placer une couverture sur le capot. Autre astuce, un morceau de carton devant la calandre. Une solution pas très esthétique mais efficace pour protéger votre batterie du vent glacial. La tension aux bornes de la batterie ne doit pas être inférieure à 12.4 V. Grâce à un multimètre, un appareil de mesure en vente accessible à tous, n’hésitez pas à surveiller régulièrement l’état de votre batterie en hiver afin de limiter le risque de panne. Il est impératif de ménager votre batterie en hiver. Si vous constatez quelques faiblesses à l’allumage, évitez d’utiliser l’autoradio, la climatisation ou les sièges chauffants ! En effet, ces accessoires consomment de l'électricité et surchargent votre accumulateur. Lors du démarrage, ne soyez pas trop insistant : plusieurs courtes tentatives valent mieux qu'une longue. Si votre voiture éprouve des difficultés à démarrer, vous pouvez allumer les phares : cela participera à faire chauffer la batterie. Afin de soulager votre moteur, vous pouvez également garder la pédale d’embrayage enfoncée.
Privilégiez l’huile moteur synthétique car elle reste fluide même par grand froid, ce qui aide le moteur à démarrer plus facilement et à mieux se protéger.
Le reste de la voiture aura aussi besoin d'attention, les balais essuies glace plus souple pour supporter les aléas de gel. Attention ne mettez pas d'eau dans votre réservoir de liquide de lave glace car il gèlera et pourrai aussi fissuré votre réservoir, mettez un liquide à base d'antigel.
À avoir dans son véhicule dans les conditions difficiles : une pelle, un grattoir, un balai à neige, des plaques antidérapantes, un sac de sable, de l’antigel de canalisation de carburant, de l’antigel de lave-glace, une lampe de poche et des piles de rechange, des câbles de démarrage, pour vous réchauffer : une couverture et habilles chauds, des accessoires pour être visible et en sécurité.
Un petit point à ressortir, l'efficacité des tractions intégrales est prouvé sur surface enneigés et soyez encore plus alerte avec les voitures à propulsion arrière.
Conduite hivernale
En hiver les conditions routières sont plus variées et changeantes; il est important d’adapter votre conduite en conséquence. Vous devez aussi être prêt à faire face aux situations d’urgence et à affronter la saison froide avec un véhicule en bon état.
Au démarrage laissez chauffer votre voiture mais pas trop, démarrer à froid peut entrainer une usure prématurée du moteur et de laisser tourner plus de 3 minutes cela ne sert à rien sauf d'encrasser votre moteur, laisser le temps au moteur de bien ce huiler et le tour minute descendre à sa vitesse de croisière, la température moteur se fera lorsque vous allez rouler. Opter pour un démarrage en douceur et n'activez pas avant le démarrage les éléments énergivores tel que dégivreur, les phares, le chauffage, les lumières intérieures, le siège chauffant, la radio, etc., afin de ménager votre batterie et de pouvoir démarrer.
Si vous roulez plutôt en voiture électrique, l'autonomie peut diminuer jusqu’à 50 % par grand froid. On suggère alors de préchauffer la voiture une vingtaine de minutes avant de partir en la branchant à une borne de recharge sans la démarrer.
Pendant le roulage, dès que vous soupçonnez que la chaussée présente un risque, que ce soit à cause de la neige ou de la glace, la règle d’or est d’y aller doucement avec l’accélérateur. Respecter cette consigne permet à vos pneus de mieux adhérer à la chaussée. De même, c’est en douceur qu’il faut manier le volant pour conserver le contrôle du véhicule.
Misez sur la prévention!
Éviter les manœuvres brusques et adapter la vitesse aux conditions climatiques représentent des règles de base en matière de conduite hivernale sécuritaire. Mais il faut également se méfier de conditions particulières.
Une chaussée peut paraître sèche alors qu’elle est couverte de glace noire. Invisible sur la chaussée, cette glace se forme habituellement quand la température se maintient près de 0°C. Les ponts ainsi que le dessus et le dessous des viaducs constituent des endroits où l’automobiliste inattentif risque de rencontrer de sournoises plaques de glace.
Lorsqu’on quitte la ville pour la campagne, l’état de la route peut passer subitement d’une chaussée sèche à une chaussée enneigée ou glacée. Le conducteur prudent diminuera donc sa vitesse afin d’éviter les surprises causées par un changement radical de l’adhérence des pneus.
Votre meilleur allié: le temps de réaction!
Si, au cours de la période estivale, il est fortement recommandé de conserver une distance minimale équivalant à 3 secondes avec le véhicule qui vous précède, en période hivernale, cette distance devrait être plus longue, parfois même jusqu’à 6 secondes ou plus. Un intervalle de suivi plus grand vous permettra de prendre la meilleure décision en situation d’urgence tout en vous offrant une conduite beaucoup plus agréable puisque vous pourrez anticiper le mouvement de la circulation.
Diminuez votre vitesse et maintenez une distance sécuritaire entre votre véhicule et celui qui vous précède, particulièrement lorsque la visibilité est réduite ou que la chaussée est glissante. En tout temps, méfiez-vous de la glace noire.
La mauvaise visibilité en hiver peut rendre la conduite difficile. Il est donc important d'être vigilant et alerte en conduisant.
Faites en sorte de bien voir et d'être vu.
En cas de dérapage en ligne droite : limiter la progression du véhicule afin de l’immobiliser plus rapidement. Il est recommandé de mettre le levier de changement de vitesse au point mort avec la technique suivante :
Désactivez le couplage de la force motrice appliquée aux roues en faisant l’une des manœuvres ci-après.
Si votre voiture est munie d’une transmission automatique, mettez le levier de changement de vitesse au point mort (neutre). Par contre, s’il vous est impossible de le faire immédiatement, ne touchez pas à la boîte de transmission.
Si votre voiture est équipée d’une transmission manuelle, désembrayez.
D’autres sources suggèrent de laisser le levier de changement de vitesse embrayé, mais de ne pas appuyer sur la pédale de l’accélérateur pendant le dérapage. À la fin du dérapage, il peut être nécessaire d’accélérer légèrement ou vous pouvez devoir éviter un obstacle.
Dans les virages :
- En cas de dérapage de l’avant du véhicule ; lors d’un virage, tout va pour le mieux tant et aussi longtemps que les pneus «mordent la chaussée». Cependant, à partir du moment où la force centrifuge est plus grande que l’adhérence des pneus avant, votre véhicule commence à déraper de l’avant, ce qui s’appelle du sous-virage.
Le phénomène du dérapage est souvent dû à une vitesse trop élevée ou à un blocage des roues. Pour y mettre un terme, diminuez la pression sur l’accélérateur ou la pédale de frein et braquez les roues dans la direction de la courbe tout en regardant dans la direction où vous voulez diriger le véhicule.
Bien sûr, le braquage doit être réalisé en douceur, ce qui s’avère facile puisque les roues sont déjà tournées dans la direction voulue. Soyez toutefois prudent avec une traction et également avec une propulsion: si vous relâchez vivement l’accélérateur, les roues arrière pourraient se mettre à déraper.
En cas de dérapage de l’arrière du véhicule : si vous remarquez tout à coup que l’arrière de votre voiture tend à prendre sa propre trajectoire, il s’agit de survirage. Pour y remédier, il suffit de tourner les roues avant dans la direction vers laquelle l’arrière a commencé à déraper, tout en regardant bien sûr dans la direction où vous voulez aller.
Il arrive souvent que le véhicule dérape à nouveau, mais dans la direction opposée: soyez alors prêt à recommencer la manœuvre, en alliant douceur et rapidité. Cette opération délicate nécessite une grande présence d’esprit. Ainsi, n’oubliez jamais que le regard doit se porter là où le véhicule doit aller, et non pas là où il va!
Un bon freinage est important pour conduire de façon sécuritaire en hiver. Étant donné qu'il faut plus de temps pour s'arrêter sur une route glissante, vous devriez : garder une plus grande distance entre votre véhicule et celui qui vous précède ; être très attentif à ce qui se passe sur la route et essayer de voir aussi loin que possible en avant ; vous assurer de ne pas relâcher la pédale de frein lorsque vous avez perdu la maîtrise de votre véhicule. Concentrez-vous sur la direction avec la pédale de frein appliquée fermement.
Comment freiner sur une route glissante ?
Si l’urgence n’exige pas d’écraser les freins le plus possible, appuyer légèrement sur le frein (également appelé freinage au seuil) et débrayer (dans le cas d’une boîte de vitesses manuelle) rendra le freinage plus efficace.
Freinage sans freins antiblocage
Utilisez la technique pointe-talon. Gardez le talon sur le plancher et utilisez la pointe du pied pour appuyer fermement sur la pédale de freinage, sans toutefois bloquer les roues.
Relâchez la pression exercée sur la pédale et appuyez à nouveau de la même manière.
Répétez cette manœuvre jusqu’à l’immobilisation complète du véhicule.
Freinage avec des freins antiblocage
Utilisez également la technique pointe-talon, mais ne retirez le pied de la pédale de freinage que lorsque le véhicule est complètement immobilisé.
N’utilisez pas le régulateur de vitesse. En mode de conduite hivernale, le conducteur doit avoir en tout temps le contrôle total de son véhicule.
Ralentissez lorsque vous vous approchez d’une intersection glacée ou enneigée.
N’hésitez pas à prendre plus de temps pour faire le trajet ou à tout simplement reporter votre voyage si la température n’est pas clémente.
Conduisez avec les phares de croisement allumés. Ils sont plus brillants que les phares de jour et les feux arrière s’activent en même temps. Votre véhicule est ainsi plus visible.
Laissez une plus grande distance entre votre véhicule et celui qui vous précède. La distance de freinage sur une chaussée glacée est le double de celle sur une route sèche. Par exemple, elle est d’environ 45 mètres à une vitesse de 60 km/h et de 80 mètres sur une route glacée.
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