Dans le monde on connait comme la Renault 17, mais en Italie c'est la Renault 177, pourquoi ?
La raison est une question de superstition, si en France le numéro 13 est synonyme de malchance, chez leur voisin Transalpin c'est le numéro 17 qui a ce malheureux rôle. Ainsi, Renault ne voulant pas donner un mauvais numéro a sa voiture, Renault décide de nommer sa R17 en R177, une exclusivité italienne.
La R177 doit également se doter de répétiteurs latéraux de clignotants sur les ailes avant. Le niveau de finition et d'équipements est plus élevé, il n'y a quasiment plus d'options payantes, tout ou presque étant de série pour concurrencer les coupés Fiat et Alfa Romeo.
La Renault 17 comme sa sœur jumelle moins prestigieuse la Renault 15 sont des dérivés de la Renault 12 (la berline moyenne gamme et best seller de la régie Renault apparue en 1969) dont il reprennent la base et le moteur pour offrir de nouveaux coupés Renault grâce au coup de crayon du styliste Gaston Juchet.
Sortie en 1971 qui jusqu'en 1979 sera l'un des modèles "images" de la Régie Renault avant son remplacement par la Fuego.
Outre leur ligne originale et leurs tarifs accessibles, les coupés Renault 17 vont également tenter de braconner sur le terrain des performances bon marché pratiqué au début des années 70 par les Porsche 914, Alfetta GTV, Fiat 124 coupé, Lancia Fulvia, Matra Bagheera et surtout Ford Capri RS. Cette mission sera assignée à la R17 TS, premier coupé traction avant , puisqu’il reçoit le moteur plus gros et plus puissant de la Renault 16 TX. Elle est aussi la seule à exister en version découvrable, avec un original toit de toile électrique ou ce « hard-top » amovible. Pour la génération 1976, l’habitacle a aussi évolué en profondeur, offrant des sièges à coussins apparents, baptisés « pétale », qui permettent un excellent maintien et une très bonne ergonomie.
Malgré une tentative ratée de carrière américaine, la doublette 15/17 s'écoulera fort bien avec plus de 300 000 exemplaires, dont 209 887 pour la 15, preuve de la viabilité de son concept.
Kommentare