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Renault 4 & Renault 5 électriques : une idée pas si nouvelle



Renault vient de remémorer ses idoles du passé en les remettant au goût du jour : la R4 et la R5 en versions électriques. Renault montre ainsi sa vision d'avenir à travers l'électrique, pourtant l'idée d'avoir une R4 & R5 électriques était déjà une réalité du passé. Retour sur l'histoire !



La R4 : de l'essence à l'électrique


La R4 et la 4L pour sa version « Luxe » a été connue une longue carrière qui a duré de 1961 à 1992 en France et 1995 au Maroc. Cette petite populaire et polyvalente, surnommé par ses concepteurs la «voiture blue-jean» va être produite dans 28 pays et sous toutes coutures, de la limousine à la fourgonnette, du moteur thermique à celui de l'électrique.



En avril 1971, pour ces 25 ans, EDF (Électricité De France) présente au président de la République Française, Georges Pompidou une Renault 4 transformée en véhicule électrique par le centre de recherche des Renardières. Cette initiative marqua le début de l’implication d’EDF dans l’électromobilité. La transformation à pris 6 mois, cela impliquait des défis techniques majeurs, notamment l’intégration des batteries et la connexion du moteur électrique aux roues. Les premiers essais furent laborieux, avec des problèmes de poids et de distribution de masse. Cependant, après plusieurs ajustements, les ingénieurs parvinrent à des solutions viables.



Équipée de batteries plomb installées à la place de la banquette arrière, elle affichait des performances aujourd’hui dépassées pour une voiture particulière. Sa vitesse maximale plafonnait à 60 km/h, pour des autonomies de 100-110 km sur route et 60-70 km en ville, obtenues à des allures inférieures et dans des conditions idéales (pas de vent, de pluie, de froid, ni de côtes, et le pied très léger sur l’accélérateur). Si on reconnaît de suite la ligne de la R4, la carrosserie est pourtant bien différente, réalisée avec des matières plastiques. Un détail trahi ce traitement spécial : il n’y a pas de porte latérale à l’arrière. Excepté le pare-brise, les vitres étaient en plexiglas, plus léger que le verre.



« L’utilisation la plus simple est une utilisation pendant la journée et une recharge pendant la nuit », ce qui explique que cet exemplaire ne fera pas d'émule .... jusqu'en 2024 où Renault présente la nouvelle R4 e-tech électrique, cette fois si une version commercialisée (à 30 000 euros) en 2024, et qui reprend son ADN du passé en gardant son principe de volume et polyvalence, elle sera SUV et populaire.




La R5 encore un peu plus électrique



Après la présentation de R4 électrique, en 1974, Renault récidive une nouvelle fois avec la collaboration avec EDF, avec la réalisation d'une petite série de R5 électrique, l'autre best seller de la marque. Il faut savoir qu'entre ces deux date, en 1973 le choc pétrolier oblige les constructeurs et état a chercher et développer d'avantage de nouvelles solutions énergétiques. Le gouvernement Français pousse ses entreprises à développer leurs collaborations. C'est donc sur la nouvelle voiture la plus vendue en France, la R5 qui aura cette tache.



Une centaine de R5 électriques vendues 18 000 francs de 48 V à batteries plomb (huit au total) n'étaient pas très écologiques, elles étaient surtout lourdes et encombrantes. En effet, l'auto affichait un poids à vide de 1 020 kg, ce qui était important pour l'époque. Et leur installation derrière le siège du conducteur avait nécessité la suppression de la banquette arrière. La R5 électrique était donc une voiture à deux places.



L'autre particularité de cette Renault 5 électrique était son toit ouvrant à l'arrière. L'intérêt était de pouvoir changer les batteries à l'aide d'une grue. À l'intérieur plus de levier de vitesse, juste deux pédales sur le plancher : l'une pour le frein, l'autre pour l'accélérateur et pas de pédale de débrayage, car le moteur électrique ne possède plus de boite de vitesses. Disparus également la jauge a essence et l'indicateur de pression d'huile.



Pour Renault et EDF : « L’énergie que les véhicules électriques consomment, en provenance des centrales EDF, sera, dans l’avenir, principalement d’origine nucléaire, ce qui allègera les besoins de la Nation en produits pétroliers ».


En 1974, Robert Poujade, alors ministre de l'Environnement, avait visité l'usine Renault de Lardy. Il avait eu l'occasion de conduire la R5 électrique. Une voiture qui se voulait, déjà à l'époque, comme la solution face aux problèmes de pollution.



Quelques années auront donc suffit pour obtenir de meilleures performances que la R4 : vitesse maximale d’environ 80 km/h, recharge complète en une dizaine d’heures, jusqu’à 175 kilomètres d’autonomie dans les meilleures conditions.



Cependant, le renouveau de la R5 e-tech électrique se fera juste avant celui de la R4 e-tech électrique et sera catalogué juste en dessous de la R4 e-tech (jugé plus luxueuse).



Mais cela n'est que le début du renouveau des Renault électriques, puis la marque attend 2026 pour redonner vie à son chouchou des années 90, la Twingo e-techn électrique qui sera l'entrée de gamme des e-tech électrique avec un ticket d'entré à 20 000 euros, décident Renault change avec son temps.


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