Dernière escale virtuelle au Sénégal avant une nouvelle destination, on vous parle cette fois d'un génie de la trouvaille, chose connue des Sénégalais, Baïla Ndiaye le pére de la première voiture Sénégalaise.
Baïla Ndiaye est un consultant industriel de 55 ans, il manage une entreprise d’ingénierie à Strasbourg en France qui récherche des solutions machines en direction des pays du sud.
Après avoir décroché le baccalauréat. À l’époque, il monte une entreprise spécialisée dans l’électronique à Mulhouse, avant de retourner au Sénégal quinze ans plus tard. C’est là qu’il a fabriqué la voiture monoplace Sindiély à partir de matériaux de récupération, dans les locaux du lycée technique de Thiès, un projet commencé en 2011 et concrétrisé en 2014.
Les pièces mécaniques utilisées pour la construction de la Sindiely proviennent de voitures et de motos, de différentes marques, destinées à la casse. Le moteur était auparavant installé sur une moto. Quant aux essieux avant, ils sont issus d’une Peugeot 205. Actuellement, cette « voiture mythique » se trouve dans les ateliers du lycée technique de la ville de Thiès, un grand nombre d’élèves ayant, par la suite, apporté leur aide à Baïla Ndiaye. L’ensemble des pièces mécaniques utilisées ont été modifiées, ajustées et adaptées pour répondre au cahier des charges élaboré par l’inventeur.
« L’Afrique ne se développera qu’avec des machines »
Baïla Ndiaye
Syndiely est construite autour d’un moteur BMW K75 moto qui attaque un pont Mercédes modifié pour répondre à la configuration inédite du véhicule. Je l’ai également dotée d’une direction directe par transfert d’angle à assistance hydraulique variable. C’est une injection électronique pilotée par un calculateur avec une boite séquentielle commandée au volant et son freinage est de type ABS. Une vitesse de pointe estimée à 180 km/h.
Le nom Syndiely reprend le prénom de Syndiely Wade, qui était l’ambassadrice des femmes africaines dans le Rallye Paris Dakar pouvait apporter cette tribune internationale, en plus d'être la fille du président du Sénégal de l'époque, cela pouvait aussi aider, cependant Syndiely Wade à dénier l'offre d'être marraine de la voiture.
Baïla Ndiaye ne compte pas s'arrêter là, puisqu'il a entrepris la création du ULM, doté d’une envergure de 13 mètres, et dont le projet et pour le moment en stand by.
Un parcours qu'on veut promouvoir, même si sa voiture est restée à l'étape artisanale, celui ci peut encourager certains qui voudront se lancer tout comme lui dans l'aventure de créer une voiture africaine.
Baïla que j'ai beaucoup.