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Taxi bio au Sénégal

Tours de la planète automobile avec COCKPIT avec cette fois si un arrêt au Sénégal et plus précisément sa capitale Dakar pour parler des Taxi bio et l'état du parc automobiles sénégalais.



Se trouvant à la corne le plus à l'Ouest de l'Afrique, le Sénégal est un petit pays, mais oh combien réputé.

Le taux de pollution des voitures est énorme au Sénégal. Sur les routes, les émissions de fumées nocives des taxis et autres voitures particulières font grincer des dents. Pourtant, il est possible de rouler bio en Taxi au Sénégal.

Depuis 2016, les taxi hybrides qui circulent dans le Sénégal. Environ 500 propriétaires de Taxi ont choisis cette option pour économiser leur consommation en essence, mais aussi contribuer au respect de l’environnement. Une grande partie des nouveaux taxis qui desservent l’AIBD sont estampillés bio.

L’option gaz peut être rajoutée sur les voitures qui roulent à l’essence à la demande. Pour ceux qui ont des voiture hybrides, les ravitaillement en gaz se font dans les locaux du concessionnaire Seniran à Dakar et Thiès.

Les bonbonnes de gaz de 12 kilos coûtent 12 000 francs CFA (18 €) (1 € = 655 CFA) et peuvent vous faire parcourir 350 km facilement.

Ceci est dû au Programme d’amélioration de la mobilité urbaine (Pamu), se matérialise. En effet, la société Seniran Auto dans sa quête permanente de production et de vente de voitures adaptées aux normes de sécurité et de sureté officialise la vente de 500 taxis hybrides (essence-gaz) à des Groupements d’intérêt économique (Gie) évoluant dans le transport urbain pour desservir l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd). Le prix du taxi est de 5,5 millions de francs CFA avec facilité de paiement sur 30 mois, soit 195 000 FCFA par mois.



Dans les rues de Dakar, ces taxis nouvelle génération sont malheureusement minoritaires. Ils ne représentent que 2% du parc des 25 000 taxis de la capitale, d’après les chiffres communiqués par le Conseil exécutif des transports urbains de la ville (Cetud). La grande majorité des voitures jaunes sont des modèles venus d’Europe, des années 1980 ou 1990. Tous partagent la route entre autres avec les cars rapides, des minibus multicolores Renault, construits dans les années 1960. Ces derniers continuent de circuler - faisant partie du paysage - malgré plusieurs arrêtés de la préfecture de la capitale.

Tout en élargissant son réseau routier classique, le Sénégal se donne pour ambition d’atteindre 520 km d’autoroutes à l’horizon 2025, ce qui ferait du pays un modèle dans la région ouest-africaine.

Pics de pollution à répétition on pousés à prendre de telle décision, mais dans un autre coté l'état laisse toujours les vieux taxi diesel circuler.

Des mesures ni incitatives ni contraignantes : l'État ne rejette pas ce constat. « Il y a une forte pression » du trafic automobile à Dakar, reconnaît Thierno Aw, directeur général du Conseil exécutif des transports urbains. D’après ses chiffres, 70% des 530 000 voitures du Sénégal sont concentrées dans la capitale.

L’État du Sénégal a tout intérêt à ne pas encourager l’importation et l’acquisition de nouvelles voitures : le taux de motorisation reste faible, trois Sénégalais sur 100 ont une automobile.« C’est dix fois moins que dans les pays dits développés »explique Thierno Aw. « Mieux vaut faire passer les ménages aux transports collectifs que de favoriser l’individuel : Dakar ne pourrait pas absorber un tel trafic ».

À propos de ce manque de mesures concrètes à court et à long terme, l’ancien ministre du premier gouvernement de Macky Sall, Haïdar El Ali, apparaît résigné « Nous sommes un petit pays avec pas beaucoup de moyens. Le problème, ce sont surtout ces multinationales qui nous envoient toutes ces voitures… et ces dasoils de maivaise qualités. La planète est prise en otage, et c’est plus violent ici, au Sénégal ».

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