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Photo du rédacteurCOCKPIT

Tesla veut créer les essuie-glaces 2.0

Depuis la création de l'automobile, tout les organes qui la compose ont évolués ou disparu, sauf un seul, l'essuie-glace, resté le même dans son principe depuis plus d'un siècle, puisque c'est en 1903 que Mary Anderson (et oui, une femme) a déposé le brevet, sous le numéro 743 801 auprès de l'Office des brevets des États-Unis, pour un dispositif automatique de nettoyage des vitres de voiture contrôlé de l'intérieur du véhicule : l'essuie-glace.

Elle à eut l'idée lors d'une voyage à New-York City, elle remarque que les conducteurs d’automobiles s’arrêtent régulièrement pour enlever la neige de leurs parebrises. Les conducteurs de tram choisissent de s’exposer au froid en roulant parebrises ouverts pour mieux y voir. Elle se dit alors qu’il doit y avoir une meilleure solution que cela. , pour dire qu'avant son invention on utilisé que de l'eau et un chiffon. Deux ans plus tard, déjà amélioré, il a essayé de le vendre sans succès, n'étant pas jugé utile et même une distraction au volant. La lutte d'Anderson était mêlée à l'engagement d'Henry Ford à l'invention, qui avait décidé d'installer l'idée dans son modèle le plus populaire. Bientôt, d'autres fabricants ont commencé à l'imiter et à l'intégrer à leurs modèles, le pare-brise étant orphelin , appartenant à tout le monde et à personne , et son créateur, titulaire d'un brevet expiré qui n'a jamais profité. Son invention est imposé sur tout les véhicules et son concept reste le même.

Le même jusqu'aujourd'hui, puisque Tesla qui ambitionne de changer l'automobile s'attaque à son dernier rempart inchangé : l'essuie-glace.


Tesla a déposé une demande de brevet pour des essuie-glaces électromagnétiques. Ce système est supérieur en efficacité et en longévité à la conception actuelle, affirme le constructeur de voitures électriques.


Au lieu d’un bras oscillant grâce à un moteur électrique, comme ce qu’on voit depuis des décennies, le brevet de Tesla envisage de monter la base des bras sur des blocs qui glisseraient de gauche à droite, à l’horizontale, guidés par une coulisse. Un courant électrique passant par les blocs activerait des électro-aimants, faisant glisser les blocs le long des coulisses. Tesla dit que ce mouvement serait presque sans friction.


Les dessins illustrant la demande de brevet montrent des systèmes à lame simple et à deux lames.

C’est sans doute pour ménager les batteries que le constructeur de voitures électriques s’est donné la peine de remettre en question un système qui a peu évolué depuis son invention.


Dans sa demande de brevet, Tesla fait valoir que le système actuel implique beaucoup de friction mécanique, à l’intérieur du moteur électrique et dans d’autres composantes mécaniques. Le système électromagnétique de Tesla éliminerait cette friction et réduirait considérablement la quantité d’électricité requise pour enlever l’eau du pare-brise.


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